L'enlèvement (PV: Tsue)

Une nuit étoilée recouvrait l'île d'Uxellion, et une petite brise soufflait sur les jardins du quartier général des lames. Les grand pins dressaient leurs cimes vers ces astres, lentement ballottés par le vent. Une série d'allée formait un immense blason à l'effigie des lames du crépuscules. Chaque parcelle de terre étaient remplies de diverses fleurs. et, au dessous de cette prouesse du jardinage, une petite pente descendait jusqu'aux falaise qui se dressaient face à la mer, percutées par une mer douce. au bord de ce précipice, une rambarde de métal flanquait un chemin qui faisait le tour de l'île.

Devant ce sentier, face à la mer, Allongée dans l'herbe Tsue observait le ciel. L'esprit perdu dans l'immensité abysale piquetée d'étoile, elle se sentait soudain heureuse. Heureuse d'être là, heureuse d'observer ce ciel avait toujours été son ami le pus précieux. Le seul qui ait jamais duré, ait jamais été fidèle au rendez-vous. Sirius lui souriait, de la haut, clignotant ...

Il déposa sa mallette, et commença à monter le fusil. Pièce par pièce. Il essuya soigneusement la lunette. puis il visa le canon silencieux, déploya les pieds métalliques, et le posa sur le rocher..

et là bas ... Orion... sa nébuleuse, à peine visible et pourtant portant une myriade de rêve avec elle...

Le tireur plaqua la crosse contre son épaule, ajusta la lunette. Le vent était trop faible pour être un facteur important. Il positionna le centre de la croix sur le coup de la jeune fille.... et tira. la petite fléchette métalliques sortit du canon, et fondit sur elle.

Alors qu'elle se fondait dans l'espace, rêvait de s'y envoler, rêvait de s'y retruover, toucher ses étoiles et caresser l'onctosité de ce bleu profond, elle se sentit sombrer, fermer les yeux ... s'assoupir.

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Elle s'extirpa du néant lentement.... et ouvrit soudainement brusquement les yeux. Devant elle, une grande salle où la lumière de l'une des lunes pénétrait, blafarde. Outre les vitres cassées, le sol couvert de poussière, de câble et de cendre, et les piliers pleins de lézardes, elle remarqua par ailleurs qu'elle était attachée à une chaise au milieu de la salle par un petit noeud, au niveau des chevilles et des poignets. La silhouette d'un homme, fumant une cigarette, un fusil à dispersion dans la main. Une chose brillait sur son épaule.

Un crâne animal sur une bannière déchirée. Tel était le blason des bloods-raiders. par ailleurs un curieux objet était déposé sur une table non-loin d'elle.

Un disrupteur magique. Pas de magie. Evidemment. un radiateur aux barres coupante trônait à quelque dizaine de centimètre derrière elle.

Et voilà. Ca lui apprendrait. Ca lui apprendrait à ne pas prendre ses précautions.

Elle gromela quelque chose puis, sûrement un peu inquiète, mais surtout étonnée de se retrouver là après avoir dormi et cette soudaine douleur ... aaaaaaaaaahhhhhh. La douleur !
Voilà. Une fléchette, sûrement ...
Oui, ça devait ressembler à ça .. après tout c'est comme ça qu'on l'endormait ... là-bas ...

La silhouette plongée dans la pénombre. Oui, se concentrer la dessus.
D'autant qu'elle ne pouvait compter sur rien d'autre que sa force, ce qui, pieds et pongs liés risquait de poser problème. A cause de ce foutu disrupteur ...

Les Bloods-raiders. Une vengeance ? Autre chose ?
Elle serra les dents.

-Qui êtes-vous ?

L'homme se retourna au son de la voix de la jeune fille, s'approcha de la jeune fille. Il s'agissait d'un homme d'une trentaine d'année au crâne rasé, une chaîne à son treillis noir, une veste en cuir laissant entrevoir son imposante musculature.

- Alors t'es réveillée... di t-il, laissant échapper une bouffée de fumée. Bah, euh... le patron est occupé maintenant, c'est moi qui vais te torturer alors. Faut pas m'en vouloir, fit il d'une voix grave et lente, sortant une petite mallette, je fais mon boulot moi... j'ai ma famille à nourrir...

Il en sortit un petit appareil... étrang....ah.

Un taser.

Bon.. Bah... euh... qu'est ce que je pourrais te faire avouer.. quelle sera la tactique de la prochaine offensive des lames? ça me parrait bien.

Il se retourna.

- Alors... c'est quoi la prochaine tactique d'attaque des lames sur Narcas?

Tsue sentit un sentiment d'urgence, une légère panique et puis ... une masse de souvenir l'assaillir avec force.

Elle fut prise de l'envie de lui cracher au visage toute sorte d'insultes, mais se retint finalement à la dernière seconde. La lune se refleta sur les bords tranchant du radiateur.
Une poussée d'adrénaline l'electrisa et elle alla fotter discrètement ses liens sur le radiateurs.
Elle sentit les bords lui entailler un peu du poignet et une petite traînée de sang couler le long de sa peau noire, mais elle n'y prit pas garde et resta concentrée sur le noeud qui venait de se couper.
Elle eut un imperceptible sourire qui se découpa dans un rayon de lune.

L'hommes se tourna lentement vers elle, les yeux sur sa machine, sur laquelle il commençait à forcer.

- Foutue technologie..... il secoua bêtement l'appareil, qui s'alluma soudainement en un petit grésillement.

Ah, voila.... Il se tourna vers elle.

Bon maintenant... il s'approcha et se prépara à toucher son abdomen avec. le petit éclair parcourut soudainement le bout de l'arme....

Et là, soudainement, un petit son se fit entendre depuis le bout de la salle. Comme... comme.... mais oui, elle l'avait déjà entendu. Le tir d'un pistolet silencieux. Le disrupteur explosa en une petite gerbe d'étincelle. L'homme se retourna brusquement.

-Que...

Il n'eut pas le temps de s'interroger plus longtemps. Le poing détaché de la jeune femme fila droit vers l'arrière de son crâne et l'assoma sèchement.
Sans prendre le temps de souffler, elle se précipita vers le sol et fit tourner adroitement la chaise avant de couper ses liens contre le radiateur et de se lever avec hâte. Avant de réaliser que tout celà était parfaitement inutile puiqu'une aide inespérée avait bousillé le disrupteur et surtout détourné l'attention de son agresseur.

- Dans ta face sale rat. Ca t'apprendra à vouloir torturer les jolies demoiselles.

Elle lui remit un coup de pied juste pour le plaisir et s'élança vers la sortie.
Les bloods-raiders ...

Elle tomba sur.... une escalier métallique. descendant dans une petite ruelle. Mais le plus impressionnant restait le panorama qui s'offrait à elle. en plein milieu de la forêt, une petite ville, surplombée par le volcan, était envahi par la nature. Les routes disparaissaient sous les plantes, tandis que les bâtiments, pour une grande partie effondrés, étaient envahis par des plantes grimpantes. les vitres brisée étaient vertes de crasses, et les poutres rouillées ployaient sous la verdure. la lumière blafarde éclairait ce paysage presque apocalyptique. Par ailleurs, la ville était totalement vide; Seul.... un chat noir fouillait nonchalamment une poubelle. Il releva la tête des que la jeune fille apparut sur la passerelle, puis retourna à son activité initiale. Quoi de plus... normal?

Un deuxième bruit se fit entendre; Le pas sec, d'un homme probablement, marchant lentement dans la rue. Il venait par la gauche, depuis une grande allée parsemée d'épave de véhicule, le fusil abaissé, sifflant tranquillement.

Tsue jeta un oeil soupçonneux au chat noir. Depuis cet abruti, elle les considéraient comme des mauvais présages. Elle qui n'avait jamais été supersticieuse ...
Entendant le bruit de pas, elle remit à plus tard la recherche de son sauveur ...

Elle se dissimula derrière la poubelle fouillée par le chat et attendit, cherchant un plan adapté. Se téléporter derrière lui et le tuer tranquillement ? Elle se savait capable de faire ça discrètement, surtout s'il était seul.
Non. C'était franchemment sale. Ou alors se téléporter derrière lui, le téléporter avec elle jusque dans la poubelle et lui trancher la gorge ... ce serait plus propre peut-être ?

Un frôlement la détourna de ses pensées ...

Il s'agissait du chat, toujours sur la poubelle, qui venait de la remarquer. IL miaula, et sauta dans le sens inverse..... faisant basculer la poubelle. Dans un bruit de fer bringuebalant, la poubelle tomba au sol.

Le soldat tourna la tête, et aperçut la jeune fille qui était accroupie.. devant rien, la poubelle étant renversée.

- Eh là! il remonta un peu le col de son manteau.

- Code bleu, code bleu, intrusion... amenez moi une escorte de 4... Il mit en joue la jeune fille. il hésita un instant avant d'appuyer sur la gâchette, puis finalement retira la pression de son doigt sur la détente.

- Vous, là bas! ne bougez plus!

- C'est officiel. Je hais les chats.

Se téléportant, elle coupa toute possibilité à l'homme de poursuivre son appel, puisqu'il finit, déverseant sur le sol une jolie mare de sang, la tête coupée.

Au diable la propreté, c'était une situation de crise.
Entendant un bruit de pas, et vu l'appel qu'avait lancé l'homme, il valait mieux qu'elle fasse vite de se fondre dans le décor. Problème. Allez cacher des cheveux blancs dans un décor si sombre et si fade.

Tout ça à cause du chat ...
Elle grogna de rage et chercha un toit, par reflexe. Manque de pot, en pleine forêt et dans un tel décor, elle risquait de beaucoup chercher c'était mort.
Entendant un nouveau bruit, plus proche, elle stoppa court toute reflexion et se prépara à la traque. Comme les gibiers elle allait s'échapper à l'intinct.
Avec un peu de chance, elle pouvait toujours espérer devenir le prédateur ... si elle les tuait par petits groupes ...

Connard de chat ...

Alors qu'une succession de pas précipités s'en venaient d'une rue adjacente, elle avisa un carreau. Il s'agissait du vitrail d'un temple, ou d'une église peut être; ELLe se téléporta à l'intérieur. L'immense salle était recouvert d'une végétation grandissante, tout comme l'hôtel. Le lieu avait quelque chose de surnaturel, et dégageait une odeur de fleurs tropicale. Les lianes serpentaient le long des colonnes, tandis que l'herbe recouvrait progressivement les arcs du plafond. Un trou béant dans le plafond vitré laissait passer la lumière. Et, dans ce halo de lumière, une silhouette, portant un long manteau, et, plus difficilement visible... un chapeau. il avait quelque chose à la main...

Se téléportant à l'intérieur, elle remarqua l'homme.
Qui était-il ? ennemi ? sauveur ? ami ? homme-là-à-cause-d-une-remarquable-conjoncture ?
Elle s'approcha, silencieusement, doucement.

Parce qu'avant de lui demander qu'il était, il fallait qu'elle sache ce qu'il avait dans la main ...

La silhouette fit un pas en avant. i était en effet vêtu d'un long manteau noir, et ne paraissait pas si grand. son ombre avait accentuée sa taille.... Il se découvrit.. laissant apparaître... deux oreilles félines, et des mèches blanches. ce qu'il avait dans la main n'était ni plus ni moins qu'une espèce de tige de métal raccroché à une poignée de cuir. Quand elle s'approcha, un longue lame d'énergie compléta la lame, parcourant la tige, d'un noir lumineux, tel les écrans de veille d'un ordinateur.

Avant que la jeune fille n'ai pu prononcer un mot, il porta un doigt à sa bouche.

-Chh.... Ils nous cherchent. Ils vont rentrer dans ce bâtiment dans approximativement 12 secondes. deux vont rentrer par la porte du presbytère, trois par le vitrail détruit. Ils faudra faire vite...

Ayant confiance en la jeune fille, qui malgré sa rancoeur pouvait appliquer sa tactique momentanément, et voir après pour les engueulades... Le chats noir apparut sur le perron de la porte, et disparut derrière l'hôtel. C'est là que des pas se firent entendre. Le jeune homme se plaqua juste à côté du vitrail, contre le mur. Un soldats, puis deux, puis trois entrèrent dans la bâtisse. Neil se pencha derrière eux, et pointa sa main dans leurs dos. Un sceau hexagonale apparut, brillant, et soudain, des trois cercles du sceau jaillit un rayon aveuglant qui les transperça d'un coup, au niveau du coeur. Le tout en un bruit qui s'était restreint à un léger sifflement. La lumière du flash avait rebondit sur le plafond encore partiellement présent, et sur une colonne ce qui avait grandement limité la puissance du flash.

Seulement les deux autres soldats arrivèrent par le presbytère...

Tsue vit le visage de l'homme, et son coeur commença à cogner dans sa poitrine, son souffle s'accélerer ... de rage.
Quel ... ... ... !
Il avait osé ! Elle le savait, elle s'en doutait ! Ce ... cet ... abruti de chat !
Etait-elle condamnée à la retrouver partout ? Et à devoir le remercier à chaque fois de l'aider et lui sauver accessoirement la vie ? Elle en aurait pleuré de dépit.

Elle se contenta donc de grommeler et le fixa avec un tel regard qu'à n'en pas douter il serait mort si son regard avait pu tuer.
Alors qu'il s'approchait du vitrail, elle se posta près du presbytère d'une téléportation.

Les deux soldats moururent assez rapidement. Un peu pris au dépourvu par la lumière, mais surtout par le couteau qui saigna leur jugulaire avant même qu'ils aient le temps de réaliser quoique ce soit ...

Il y eut un silence.
Vous savez ... ce genre de silence.
L'acalmie avant la tempête.
Ca ne loupa pas.

Neil se retrouva avec un Tsue pour le moins furieuse le tenant par le collet.

- Alors c'est toi ! Tu m'expliques pourquoi tu es là ? Pourquoi tu as renversé cette poubelle et pourquoi tu te retrouves partout où je suis ?

Elle criait en murmurant. Exercice difficile pour les cordes vocales.
Elle se tut. Inspira. Son visage était un peu rougi par la colère. Enfin ... rougit. Façon de parler. Il l'aurait été ... si elle avait pu rougir.

- Et ... merci.

Un murmure à peine audible.
Elle se tut. Ayant du mal à croire à ce qu'elle avait dit.

Le jeune homme se retourna, et haussa un sourcil.

-Me remercier? de quoi? Je passais simplement sur le sentier par hasard quand j'ai vu des hommes vous emmener, évanouie. Cela a suscité.... un certain intérêt qui m'a poussé à suivre vos ravisseur. J'ai par ailleurs remarqué qu'il vous ont emmené dans la forêt. Ne connaissant que peu cet endroit j'ai été... disons retardé par une bête sauvage. Je suis arrivé un peu tard dans la salle ou vous étiez apparemment retenue prisonnière. Je me demande comment est ce que vous avez fait pour vous libérer... J'ai par ailleurs remarqué, outre le malfrat assommé, le carcasse d'un disrupteur magique.... vous vous êtes apparemment bien débrouillé pour le coup. Maintenant... euh.. veuillez excuser mes manières peu polie de nous rencontrer à nouveau, et je suppose qu'il est évident que ça vous énerve au plus haut point.

Commençant à bouilloner, Tsue contracta un peu plus la mâchoire.
Pour-quoi ét-ait-il-au-ssi-cal-me ?
Il s'inquiétait de la politesse ... politesse ... la rencontrer tout court ! Voilà où était le drame !

Déjà, elle ne le croyait pas. Il respirait le mensonge à des kilomètres, et si elle se trompait, et bien c'est qu'il disait mal la vérité !
Déjà, cette assurance qui le suivait partout ... et puis ce calme apparent ... ce détachement ...

Et puis hors de question de l'avoir remercié pour rien. Enfin, elle l'avait remercié, mais, finalement, elle aurait pu s'en sortir partout toute seule.
Bien, peu importait de savoir s'il mentait ou pas. Elle remettait le massacre à quand ils seraient sortis et loins de cette ruine infestée de soldats.
Ils ? Depuis quand elle pensait en ils ?
ELLE.
Elle remettait le massacre à quand ELLE serait sortie et LOIN de cette ruine infestée de soldats.
Quoique ... s'il n'était pas là ... ça risquait d'être dur d'en faire de la bouillie ... ou de la paté pour chat. tiens, elle irait le donner ne pâture à ses congénères ... ces parfaits abrutis.
Qui s'amusaient à renverser les poubelle. Il était vrai qu'en soit, i ln'aurait eut aucun intérêt à le faire, pour celà, elle pouvait lui accorder du crédit .. .peut-être.

- On verra ça plus tard (regard meurtrier). Il y en a encore beaucoup dans le coin ?

Maîtriser les vibrations de sa voix s'avéra plutôt ardu, mais un peu moins qu'elle ne l'aurait pensé.

Malgré le regard froid, glacial du jeune homme, un léger sourire monta à ses lèvre.. et disparut aussitôt.

- IL y en a peu, et fuir sera aisé. Néanmoins... je soupçonne une activité peu nette dans le secteur. De plus...

Il s'approcha lentement de l'autel.

-J'ai découvert un vaste réseau souterrain sous l'église et le laboratoire d'armement bio-magique.

un sceau s'illumina sur l'autel, et la où le sceau avait été placé, toute matière disparut, désintégré par la puissance du cercle magique. A la place.... un long escalier s'enfonçait dans un couloir ténébreux, aux parois métalliques.

- oui, cette ville était durant la grande guerre une couverture pour ce laboratoire, qui faisaient des expériences sur la résistance du corps humain... J'aimerais en savoir plus sur ce qui s'est passé. Si vous n'en avez.. "pas envie" fit il avec un ton légèrement accentué, le vitrail de gauche donne sur un petit sentier qui vous reconduira au bord des falaises du nord. Suivez le sentiers des falaises sur 1 ou 2 km et vous tomberez sur le QG.

Tsue le dévisagea. Soit il la prenait pour une abrutie (ce qui était fort probable) soit il ... la prenait pour une abrutie.
Elle fixa, presque blasée.
Et aussi coincée. Ce mec semblait toujours avoir dix-huit longueurs d'avance sur vous. Là, par exemple, il l'avait piégée. D'abord, il avait attisé sa curiosité, puis il lui avait proposé une alternative, qui était en fait une fausse alternative. Partir lui était impossible et il le savait bien.
Elle serra une nouvelle fois les dents avant de tenter de décrisper sa machoire qui commençait à lui faire mal.

Elle ne répondit pas, souhaitant épargner son égo, ou du moins les miettes qu'il en restait.

Elle le suivit.

-Hmm....

Il s'enfonçèrent lentement dans le couloir. un petit sceau s'illumina sur le dos de sa main droite, éclairant le couloir. Il s'enfonçait vers le bas, jusqu'à un sas. Il s'ouvrit dès qu'il approchèrent, puis un second sas. Une vitre blindée sur le mur de droite était couvert de... sang séché.

Réjouissant.

Il pénétrèrent dans une grande cubique. Des caisses étaient entassées les unes sur les autres, mais elle était globalement plongée dans le noir on pouvait apercevoir le grillage qui entourait la centrale.

- Coincé.. quoique...

Neil disparut brusquement, ses vêtements tombèrent, inertes sur le sol. un chat noir ressortit dessous, et sauta sur diverses caisse pour atteindre un conduit d'aération. il se faufila à l'intérieur, et ressortit derrière le grillage. Il donna un petit coup de patte sur une manette. En un grésillement, les néons s'allumèrent un par un. La salle s'illumina, découvrant des traces de sang partout sur les murs, sur le sol, sur le plafond. Des tuyauteries bordaient les murs, protégés par des grillages. Une petite valve se tourna alors toute seule. Un petit portail grillagé s'ouvrit brusquement, et un grognement sourd se fit entendre; Deux silhouette, basse, fondirent sur Tsue.

Tsue suivit Neil, détendue ... du moins aussi détendue que peut être une personne qui réprime sa colère.
L'angoisse ne commença à légèrement poindre que lorsqu'ils se retrouvèrent dans la salle cubique. Elle avait toujours eu du mal avec les espace clots et retreints. Une osrte de claustrophobie ...

Elle eut une petit frayeur en voyant les vêtements s'affaisser mais lorsque le chat en ressortis, elle détourna son attention de Neil et le laissa aller faire elle ne savait pas trop quoi dans la bouche d'aération. Sûrement ouvrir une porre ou un truc dans le genre.
Elle fut un peu prise de l'envie de l'attraper par les pattes et les lui couper, puis le brushing lui revint en mémoire et elle se mit à pouffer très discrètement ... mais elle se convaincquit que c'était une mauvaise idée. D'autant qu'il allait sûrement aller lui ouvrir la porte ...

Effectivement.

Une autre porte s'ouvrit en prime et deux choses fondirent sur elle. Elle vit à peine les canines qu'elle dut se téléporter pour se placer hors d'atteinte ... elle ne pouvait se résoudre à les tuer, sans trop savoir pourquoi. Elle avait toujours préféré les chats aux chiens ... pourtant.
Peut-être le fait que l'espoir que Neil finissent avalé par l'un de ces colosse venait de l'atteindre ...
Non, vraiment, c'était illogique, les chiens la dégoutait ... mais pour le coup, elle ne pouvait pas ...

A lors qu'elle était en train de réfléchir après avoir esquivé, Neil, derrière le grillage, lui même derrière la jeune fille, grinça des dents. Unforseen... consequences...

Il se transforma en humain, nu, pendant deux secondes, et, par le biais d'un nouveau sceau devant sa main, tira une pluie de fléchette d'énergie magique, qui se fichèrent dans la peau des colosses, leurs déchirant les membres. Ils s'affaissèrent lourdement, définitivement morts. Avant que la jeune fille n'ai put se retourner, il s'était retransformé en chat. IL repassa rapidement par le conduit pour repasser de l'autre côté du grillage qui protégeait la centrale, et s'assit à côté de Tsue.

- Miaw....

Ah. Oui. c'est vrai. La magie.

- pardon. je disais qu'il est étrange que de telles bêtes soient encore en état de... vivre.

La jeune fille avait compris le sens de cette étrange phrase. La peau était inexistante à certains endroits, laissant les muscles des monstres apparent, et les os eux-même parfois étaient visible.

Une vie artificielle.... des... zombies c'était prévisible...

La jeune fille se figea.
Il s'était transformé nan ?
Ne pas se retourner ... ne pas se retourner ...
Mais lorsque les chiens se retrouvèrent réduits en charpie, elle se sentit triste. Le danger écarté, elle sentit aussi qu'elle pouvait se retourner. Effectivement, il s'était retransformé en chat.
Elle toussota pour masquer sa gêne et l'observa alors qu'il revenait s'asseoir près d'elle.
Elle etouffa un rire lorsqu'il fit le "miaw" puis réussit à reprendre son sérieux pour la suite du discours.
Elle se sentait vraiment triste pour les chiens ...

-Oui ... c'est des zombies. Je trouve ça triste.

Elle se tut, soupira. Puis réalisa qu'elle n'était plus en colère. Ce qui la ... surprit. Oui, la surprit.

- De la magie donc ?

- Mêlé à de la technologie, oui. Mais je ne pense pas que ce soit les expériences principales de ce laboratoire. c'est quelque chose de plus.... terrible encore.

Il s'étira, et avança lentement vers la seconde porte qui venait de s'ouvrir.

-Ah, oui...

Il leva la patte. Un portail apparut juste à côté des vêtements.

- J'ai réussi à developper mon pouvoir, même transformé... efficace. Bref. Allons y.

Il pénétrèrent dans un autre couloir. Une grande partie des néons fonctionnaient mal. Mais une chose stoppa net Neil.

- mince...

Sur les murs, les barreaux de cellules s'enchaînaient les uns apprès les autres. Dans chaque cellule, un cadavre. En décomposition plus ou moins avancée.

Un massacre.

- Quand ils ont évacué le laboratoire, ils ont dû descendre chaque prisonniers.

Ils avancèrent prudemment, lentement. C'est aux trois quarts du couloirs que des grognements, se transformant bientôt en hurlements retentirent dans le couloir. Les "cadavres se mettaient en mouvement".

- Courrez!

Ils parvinrent au bout du couloirs, et alors que des barreaux se faisaient lentement écarté, neil une fois de l'autre côté avec tsue, lui cria.

-Tournez la valve, et scellez cette foutue porte!

Tsue commença à angoisser.
Le passé resurgissait, terrifiant, acide, froid, sombre et glacial. Douloureux aussi. La souffrance lui revenait par vague alors qu'elle restait figée sur les cadavres en décomposition. Tous enfermés dans des cages ... l'humanité était opurrie jusqu'à la moelle.
Lorsqu'ils se mirent en mouvement, elle fut toutefois tirée de ses pensées.

- C'est monstrueux ...

Elle se sentit au bord des larmes. C'était la première fois depuis longtemps qu'elle en avait été aussi près.
A l'injonction de Neil, elle ne put empêcher ses jambes de se mettre en mouvement et le suivre. Elle aurait pu se téléporter, mais non. Elle ne pouvait tout simplement pas. C'était... bon dieu c'était atroce.
Lorsqu'il lui ordonna de tourner la valve, elle fut désorientée un instant, mais l'inctinct de survie fut le plus fort ...

- La valve, la valve ...

Elle murmurait nerveusement son objectif, comme de peur de l'oublier.
Elle n'avait jamais cédé à la panique, jamais. Mais là ... c'était trop de souvenirs d'un coup. Démons, enfermements ... tout ça rejaillissait à sa figure comme un boomerang qui aurait se serait perdu sur le chemin du retour ...

La porte se scella alors qu'elle tournait la poignée, emprisonnant un peu plus les mort-vivants dans leur cage.

Le chat se pressa délicatement sur les jambes tremblantes de la jeune fille, en ronronnant, tels que l'aurait fait un chat classique. Puis il se retira lentement. Il commençait à croire que le passé de cette jeune fille était... intéressant. Plus qu'une grande partie des vies qu'il avait étudié jusqu'alors. Dans sa vie antérieur, des hordes de cadavres avaient disparut sous ses pouvoirs dévastateurs.... néanmoins cela ne l'affectait que peu. Après tout, il s'agissait de fragile, de sous développés êtres humains. A ce moment, de nouveaux sentiment commencèrent à paraître en lui, des sentiments qu'il n'avait jamais eu dans sa vie antérieur. Car cette fois-ci, malgré le fait qu'on lui ai donné un corps de chat sur cette planète, sa capacité à se transformer en humain lui fit comprendre sons sens plus que jamais. Même si des monstres n'hésitaient pas à faire des atrocités sur ses semblables pour "la science", tout les humains n'étaient pas comme cela.

Evidemment.

Fort heureusement.

Il pointa ses yeux fendu vers la jeune fille.

- ça va aller?