The church of what's happening now. [Omega]

- Hm...

Les cheveux sombres de la jeune exilée tombaient en cascade sur ses épaules. La sueur les forçait à se plaquer contre son front, et quelques mèches égarées venaient se coller à ses joues. En âge, elle redressa la face, avalant une grande bouffée d'air, avant de vider ses poumons dans une large et longue expiration. Une sorte d'énorme soupir, sonnant la fin de sa marche. Enfin à Uxellion, enfin en ville.

Quel jour étions-nous, quelle heure exactement ? Ça, Érèbe n'en avait pas la moindre idée. Depuis que son pied avait foulé le sol de l'île, elle n'avait eu de cesse d'avancer. La ville n'était pas véritablement le lieux qu'elle désirait visiter le plus. Aussi s'était-elle permise une visite éclaire de la forêt. Seulement voilà, lorsqu'on a plus d'eau dans sa besace, il devient particulièrement difficile d'étudier la faune ambiante. Alors que fait-on ? Et bien on se rend en ville plus tôt que prévu, et on fait ses petites courses.

- Au final, j'aurais mieux fais de venir en ville directement. Murmura-t-elle dans un demi sourire.

Les bras bien tendus devant elle, ses doigts s'entremêlèrent, puis elle releva les épaules. Sur la pointe des pieds, les bras s'étendant vers le ciel sans nuage d'Arcadia, on put alors entendre quelques craquements d'articulations. Les yeux plissés comme si elle venait de mordre un citron, elle laissa s'échapper quelques gémissements, un bâillement, et ainsi s'acheva sa petite séance d'étirement. Aussi pensait-elle à se dépêcher d'acheter quelques vivres, et pourquoi pas, visiter la cité.

[Yup, c'est court, mais que ça soit clair, je compte jamais faire plus, sauf rares exceptions >:} ! ]

Oméga, de sa précédente bataille avait tirer divers enseignement. Déjà, s'il voulait ne plus à avoir a subir de défaite, il fallait qu'il devienne plus fort, parfait. Ensuite, il avait appris ce qu'était la honte, dans la défaite, le fait d'être mis à terre si facilement. Ensuite, depuis qu'il s'était découvert la faculté de faire apparaître certaines armes, il s'était inscrit à divers cours pour perfectionner le maniement de celles-ci. Finalement, après sa convalescence, les cours avaient repris. La folie de la vie ne s'éteignait jamais sur l'île d'Uxellion. Oméga en était même fatigué. Cernes, douleurs musculaire, état d'extrême fatigue. Il assistait de jours au cours et le reste du temps, il s'entrainait seul, ou lisait des livres sur la magie. Il n'avait aucun amis ou amie, et se gardait bien d'en avoir. Son seul but, était de ne plus être battu. Mais on était jour de repos. Et il avait lu dans un livre que le repos du guerrier était nécessaire au fonctionnement de celui-ci. Son uniforme trop grand sur le dos, il se baladait en ville, là où ses jambes le menaient. La ville était simplement magnifique. Moderne, et pourtant statue, fontaine ; même les routes pavées étaient faite par magie. Voilà donc ce que la magie pouvait faire dans un but autre que guerrier. Le soleil de plomb le faisait souffrir, sous son uniforme noire et sa chemise blanche. Il alla s'assoir sur un banc sur la place centrale, où un fontaine sculptée à la perfection par un mage-artisan, resplendissait et démontrer la gloire des Lames du crépuscules. Alors qu'il allait s'endormir son regard se posa sur une fille un peu étrange - dans le sens pas commun par rapport aux autochtones- qui s'étirait sans aucune gêne devant tout les gens. Elle était spéciale ; Personne ici ne ressemblait à elle. Une voyageuse, sûrement. Le problème ; Qu'Oméga remarqua, c'est qu'elle s'étirait pile en dessous d'une bâtisse en construction. En soi, ce n'était point un problème. Mais une lourde poutre en bois menaçait de glisser vers le sol, sous l'attraction de la gravité Arcadienne. Même s'il eu un doute, il bondit en avant, vers la fille, et l'attrapa au vol, au moment où la poutre allait les toucher, Oméga lança un sort de téléportation. La voyageuse, elle, fut correctement téléportée. Lui, non, car il lui tomba dessus... et se retrouva coller sur elle après lui être tomber dessus, de pas trop haut, certes, mais tout de même. Il avait lu dans un livre que c'était très impoli, aussi, il leva son torse (bien que le ses jambes étaient à califourchon sur la jeune fille), mis un de ses bras devant son visage et tourna la tête, comme si un poing lui allait bientôt être décocher. Aussi bredouilla t' il des :

- Pardon! Excusez-moi! sur un ton un peu effrayé. Aussi, il rougissait un peu car pas mal de gens les toisaient à présent. Et il sentit un contact pas très courant sur le bras qu'il n'avait pas lever pour protéger son visage ; Ce dernier était sur la poitrine de la voyageuse.

HJ: bwahaha, no soucis pour les lignes, la longueur ou autre ^^

Quel est ce bruit ? Un souffle, comme si quelque chose de lourd fendait l'air. Peut-être est-il déjà trop tard pour éviter la chute de cette masse, pensa Érèbe. Sans doute aurait-elle dû porter plus d'intérêt à ce qui l'entourait, car voilà qu'elle devait payer ce regrettable manque d'attention. Qu'à cela ne tienne ! La poutre lui tombe droit dessus, trop rapidement pour l'esquiver, mais hors de question de mourir ici. Être de nouveau blessée n'était pas non-plus une de ses options. Rapidement, la main droite de la jeune fille tourna sa paume vers le ciel et aussitôt, elle inclina le tronc : un sort de foudre rapide, d'un certain niveau donc. Si l'on ne peut pas la fuir, soit, affrontons la ! Utiliser un sort de ce type en pleine ville, peut-être était-ce interdit ? Qui plus est, c'était révélé ses talents de mages à quiconque assisterait à la scène. Non-pas qu'elle souhaite les cacher, simplement que... Ah ! Elle n'a même pas le temps de souffler le premier des trois chuchotis nécessaires à son attaque. Un corps lui masque le soleil, quelqu'un est en train de se jeter sur elle. À peine les mains de ce très intentionné inconnu furent-elles posées sur elle que ... POF ! Plus rien, une sensation de légèreté, de fluidité, son corps allongé sur les pavés de la rue, puis un poids qui chute sur son thorax. Non, ça n'est pas la poutre, c'est bien trop léger, bien trop tiède, bien trop vivant.

- Wow ...

Dans son champs de vision, le bleu azure du firmament, un ou deux petits nuages, le visage d'un jeune garçon. Voilà donc ce qui lui était tombé dessus. Voilà donc celui qui venait de se jeter avec vélocité sur sa petite personne, utilisant un sort de téléportation aux défauts de maîtrise encore un tantinet visibles, tout cela dans la simple intention de lui sauver la peau.

- Wow wow wow.

Les actions et réactions s'enchaînèrent alors chez le sauveur au teint blafard et aux cernes soulignés. Il se redressa, sans pour autant descendre de son siège-humain, une main sur son visage, un œil détourné, n'osant véritablement la regarder, il semblait même particulièrement attentif aux regards des passants. Ah, accessoirement, son autre main était plaqué contre le sein d'Érèbe, le tenant fermement, d'une poigne qui aurait put être très douloureuse pour un bonnet C et + ... Le poing de la brunette s'éleva alors, et d'un coup d'un seul ... elle brandit son pouce vers le haut, un sourire aux lèvres. Sourire qui eut vite fait de se transformer en petit rire. Sur le coup, elle ne prêtait pas grand attention à la petite douleur de son sein, non. Elle pouvait se le permettre : la situation ici était quelque peu miraculeuse.

- Beau sauvetage ... Haha ... Hahaha !

Son torse se releva vivement, si bien que ses cheveux partirent en avant. Dans le même mouvement, elle plia les coudes et pausa les mains sur les joues d'Oméga. Ce gars venait de faire quelque chose de totalement inutile à sa propre existence. Ce gars venait de prouver qu'il était un bon gars.

- Oui, vraiment ... Merci gars !

[PHOQUE. Oui, c'est plus long que prévu. Te fâche pas, c'était inspirant. D: Et puis t'as une réponse plus tôt que prévu~ xD]

Si elle, elle avait vu l'immensité du ciel azur, lui, il eut un long instant la capacité de la contempler. Certes, il s'approchait à grande vitesse sous le coup de la soudaine attraction arcadienne. De très beau et long cheveux noirs ; un visage assez fin. Des yeux qui l'envoutèrent. Ou, dira t-on, ce fut l'effet de la chute qui fit croiser leurs regarde de façon si profonde. Enfin, il trouva cette personne jolie, bien qu'elle semblait casser dans le plus profond de son âme. Il s'étala de tout son long contre celle qu'il avait sauver. Sa tête toucha les cheveux de la fille. Une de ses mains se posa sur sa poitrine. L'autre s'étala sur le sol, tentant vainement de retenir le choc de la chute. Cette position, étrangement, si proche, calma son être ; son âme. C'était réconfortant, même s'il n'était coller de cette façon que par sa propre erreur. Il s'en voulu amèrement. Mais ce contact créa en lui un doute. Elle avait la peau si douce et chaude. Et lui, il était comme réchauffer. Oh, il en avait tuer, de ces soldats qui voulaient le tuer. Il avait été asperger par le sang chaud. Avait vécu l'excitation du combat de la traque. Le sang, rouge vermillon qui s'écoulait par de profond sillon des plaies qu'il infliger à ses adversaires... lui aussi il était chaud. Mais chaud d'une façon plus macabre et morbide ; Ici, c'était une douce et réconfortante chaleur qui lui amenait la sérénité. L'odeur de la jeune fille troublait ses sens. Alors qu'il s'en allait vers la rêverie, la fatigue aidant, il se rappela où il était. Sur une inconnue qu'il avait voulu aider. Il ne pouvait pas se laisser aller, là en pleine ville, avec tout ces gens qui le regardait.

- Wow ... , Wow wow wow.

Alors qu'Oméga vit du coin de son champ de vision son poing se levait, il ne sentit aucun choc vers son visage. Le pouce se leva vers le haut, la fille ayant un sourire aux lèvres. Elle enchaina sur un petit rire, quelque peu charmeur. Cet à ce moment que sa prise devint moins ferme, plus douce. Les seins des filles, étaient, définitivement très .... doux. Ce fait eut le don de le mettre encore plus mal à l'aise. C'était mal de toucher à la poitrine des filles ; pourtant ce contact était si .. doux, que cela en était indécent.

- Beau sauvetage ... Haha ... Hahaha ! dit-elle alors.

La suite fut stupéfiant pour Omega qui laissa son bras occuper à couvrir son visage vers le sol ; elle releva le torse, pliant aux passage son coude, son bras tenant toujours la poitrine mais d'une façon presque caressante - Oméga étant trop surpris pour comprendre que sa mains n'avait toujours rien lâcher - bien qu'il ne s'en rendait pas compte. La poitrine de la fille semblait avoir de proportions pas énorme mais était vraiment loin d'être minuscule. Une poitrine normale en somme. Douce, généreuse. Une poitrine quoi! Au final, les cheveux long, noir et soyeux partirent vers l'avant, caressant quelque peu son visage. Les mains, douce, chaude, posées sur ses joues ne faisant qu'amplifier sa gêne qui était croissante. Il eut honte de penser que rester ainsi n'était au final, pas si gênant que ca. Mais il ne savait plus quoi faire.

- Oui, vraiment ... Merci gars ! dit-elle alors.

Omy tenta de lui répondre, mais ce ne fut que des hésitations et des balbutiements informe.

...

Un problème peut-être ?
De la timide bouche du jeune garçon ne s'échappaient qu'un amas de balbutiements, dont la plupart étaient insonores. En somme, si ses lèvres se muaient, et bien niveau parole, c'était pas le top. La réaction de la brunette face à cet espèce de mutisme fut tout ce qu'il y a de plus ... lente. Son sourire s'effaça avec autant de rapidité qu'un aède conterait les aventures de Dante. (Rhooo, la grosse exagération hein !) Ses sourcils prirent la peine de se froncer légèrement, signe d'une incompréhension certaine vis à vis de cette situation.

Elle laissa alors vadrouiller ses yeux, ici et là, sur la face pâlichonne du sauveteur en herbe. Ses mains pressaient toujours ses joues, ce qui lui permettait de le maintenir bien droit face à elle. Blafard, cernés, cet enfant avaient très certainement torturé son corps à coup d'efforts extrêmes. Et ce regard débordant de solitude, mince, il était perdu ce garçon non ? Oui, au plus profond de lui-même, il semblait perdu. La lâcheté d'Érèbe la poussa à détourner le regard : affronter les yeux d'Oméga, c'était comme plonger au cœur de ses propres ressentiments, et ça, non ça elle ne pouvait pas. Beaucoup trop effrayant.

Fixant maintenant l'épaule du garçon, son visage ne devait plus être très loin de la pâleur de ce dernier. S'il était troublé, à ce moment-même, elle était tourmentée. Avalant sa salive bruyamment, elle laissa inconsciemment son regard courir de long du bras d'Omy, et là ... c'est le drame. La main du petit brun était là, fermement accroché à son sein, comme l'on saisirait une miche de pain. L'étrangère fit les yeux ronds et, bien qu'elle tenta de le retenir, un petit éclat de rire la fit légèrement sursauté. De blanches, ses joues se parèrent de rose, toute gonflées qu'elles étaient à cause du rire qu'elle empêchait de sortir. Ses mains relâchèrent alors le visage d'Oméga et, toutes deux s'emparèrent de la main "coupable" de ce dernier.

La main d'Omy était maintenant chaleureusement tenue entre les doigts d'Érèbe, celle-ci l'avait levé à la hauteur de leurs visages et, avec quelques pouffes de rire durement étouffés, y colla son front, la larme à l'œil.

- Désolééée... ! Lâcha-t-elle d'un ton se voulant coupable, mais qui n'y paraissait guère, éclairci par le son léger de son rire.

Les passants les plus tolérants pouffaient de rire et passer leurs chemin, les moins tolérants pestant face à cette exhibition en pleine rue qui n'en était pas une. En même temps, Omy pouvait pardonner cette pensée qui naissait d'une gêne que lui-même partagée, ou d'autre sentiments et réactions chimique plus sombre encore des humains. Mais ils étaient presque coller, elle lui tenait le visage, et leurs souffle se croisaient et dansaient dans le maigre espace entre leurs deux visage, comme une valse aussi invisible que la brise du vent qui soulevaient lentement les cheveux de l'étrangère. Il était rouge ; elle, calme, perdit son sourire. Peut-être avait-elle enfin remarquer qu'ils étaient très, trop proche pour deux personne du sexe opposé, et que, elle devrait reculer un peu ; Il était toujours accroupi sur les jambes de la fille.

Elle l'examina, disséqua son visage du regard : il se sentait étudier de fond en comble, lui et son teint pâle presque maladif, contrastant avec forces, à ses joues rouges pivoines tenue en partie par les mains de la touriste qui n'en était pas une. Ses cernes, ces stigmates d'un dur labeur pour mieux faire. Il avait progresser dans les mathématiques en même temps qu'il s'était entrainer, comptant jusqu'à plus de dix-mille. Son corps presque brisés par les efforts était, lui, assez en accord avec ce que la fille put voir de son regard. La solitude ? Oui, ses camarades de classe à l'école d'Uxellion, n'étaient pas ses amis. Pas parce qu'ils le rejetaient, parce que ni lui ni les autres tentaient l'approche. Ce qu'il lui fallait, c'était quelqu'un sur qui il pouvait se replier sans craindre d'être rejeté. Perdu ? Oui, il l'était. Comment ne le serait-il pas ? Propulser au coeur du combat après quelques jours de son "éveil", il se sentait coupable du sang verser au nom d'une justice qui ne semblait pas si juste. Ses adversaires se battaient selon leurs convictions. Et lui, qu'elles étaient-elles ? Les yeux qui plongeait dans les siens étaient comme un miroir vers lui-même, et un bref instant, il se sentait si proche de cette personne, sur qui il ne pouvait mettre de nom. Et pourtant, c'était comme si leurs esprits s'étaient regarder, face à face l'un l'autre sans aucune explication.

Pourtant cette jonction pris subitement fin ; elle se prolongea quelque milliseconde supplémentaire puisqu'il tourna légèrement ses yeux pour les laisser dans ceux de la voyageuse, mais tenue par les joues, il ne put bouger assez pour garder cette fixation du regard. Bien qu'il n'était plus en train de se fixer, Oméga suivit le regard de la personne avec qui il était si proche en cet instant. Physiquement, et il y à quelque secondes, métaphysiquement. Il suivit son regard de son épaule jusqu'à sa main, tenant les seins protégées par les vêtements de la voyageuse. Ses rougeurs prirent un nouvel impact sur son visage, puisqu'elles s'amplifièrent. Elle le fit lâcher.. et pourtant, cela lui déplut un court instant puisqu'avec le fait qu'elle tira sur sa mains, cette dernière caressa encore une fois la poitrine de la fille, provoquant une tension dans le corps du jeune garçon qu'il ressentait pour la première fois. Il battit en retraite de lui-même, effrayer par cette sensation de douceur tiède et séduisante à la fois quelque peu terrifiante.

Ah, son visage était libre. En effet, en même temps que sa mains tenue chaleureusement qui s'était reculer, son dos et son visage partirent en arrière, inversant la tendance du départ. C'était maintenant elle qui le dominait de la hauteur, et lui qui était sur son dos, vu qu'il s'était jeter trop furieusement en arrière, sous les sensations surprenante qu'il avait ressenti. Le rire à peine contenue de la voyageuse le rassura un peu. Mais à présent, tout deux étaient rose, ce qui portait encore plus à confusion pour un témoin extérieur à la scène.

- Désolééée... ! Lâcha-t-elle sur un ton qui lui parût faussement coupable. Effectivement. Et il rétorqua d'une voix un peu faible, celle d'une voie qui avait du mal à rester stable et qui faisait le yoyo entre les aigus et les graves, surtout dans un climat de tension aussi insurmontable. Son regard innocent se porta vers le regard de la fille, implorant l'absolution d'une façon presque adorable et pourtant, son visage rose était emplis d'un doute compréhensible.

- C'est à moi de m'excuser ... je vous prie de pardonnez mes actes déplacées. dit-il sur un registre et un ton soutenue, contrastant avec celui de la jolie fille par le fait qu'Oméga était encore trop pur et innocent pour mentir sur ses paroles. Oui, il se sentait coupable ; par dessus tout, cela s'entendait. Tout comme le fait qu'il était jeune d'esprit. Sa mains, prise d'une volonté propre attrapant les mains douces et chaudes tenue au dessus de son torse allongée. Il ne l'avait toujours pas remarqué.

HS - C'est court et cacateux, mais voilà quoi. Dodo !
~

Elle soupira. Le pardonner ? Ses actes déplacés ? Et sur un tel ton de voix qui plus est. Le bonhomme ne prenait-il pas cette situation un peu trop au sérieux ? Après tout qu'avait-il fait de si mesquin, si ce n'est lui sauver la vie. Et tout le reste n'était qu'un trop long enchaînement de petits incidents. Il ne fallait pas qu'il se sente si concerné, si affligé, il n'était coupable de rien. Tout en prenant une grande et longue inspiration, la brunette se pencha lentement vers l'arrière. Plaçant ses bras fluets derrière elle, afin de s'en servir comme points d'appuis, elle pencha son crâne chevelu et esquissa un sourire. Un nouveau sourire, oui, mais un tout nouveau sourire, justement. Contrairement aux précédents, pas de gêne, pas de gloussement ; rien de plus qu'un sourire, instinctif, aux allures un chouïa maternelles qui plus est. À quoi pouvait-elle penser, les yeux clos, la tête de biais, et ce rictus calme plaqué sur les lèvres ? Mystère et boule de gomme.

- Tu n'devrais pas parler comme ça ... Souffla-t-elle en expirant, rouvrant les yeux mais ne lâchant rien de la parenthèses que formait sa lippe.

Puis elle se redressa, très brusquement. Ses bras qui jusqu'à présent soutenaient son poids, se tendirent en direction d'Omega. Alors que son visage avait retrouvé une expression moins mature, plus joyeuse, ses petite mimines pâles glissèrent sous les aisselles du garçon. D'une impulsion plutôt puissante, elle souleva l'adolescent aussi haut que ses bras le lui permirent. Seulement voilà, il était grand le dude ! Si bien que, même en le remontant aussi haut que ses membres le lui permettaient, les jambes d'Omy n'avaient pas bouger d'un poil, toujours sur celles de la voyeuse. Relâchant immédiatement sa prise, elle semblait choquée ... mais son visage était plutôt amusant, la bouche grande ouverte, les yeux ronds.

- M-mais t'es super grand !

Et oui ! Érèbe pensait, à sa bouille du moins, qu'Omega était aussi jeune que petit. Quelle surprise en remarquant que ... non, ça n'était pas un môme, elle ne pouvait pas le soulever et le reposer sur ses petons, avec des airs de grande-sœur. Certes, elle savait qu'il n'était pas un gamin de chez les rasent bitumes, m'enfin. Elle croyait sincèrement avoir une bonne tête de plus que lui.

En face de lui, la petite brunette, les expressions s'enchainèrent de vive allure avant de se figer sur un rictus calme. Elle tenta ensuite de le remettre sur pied ... assez drôle quand ont savait la différence de taille qui le séparer, et l'expression que faisait la jeune fille du même age que lui. Il lui attrapa doucement les mains avant de relever d'un bloc, en la remettant elle-même sur ses pied. Il lui fit un sourire sincère avant de se baisser pour ramasser son écusson et le rattacher à sa veste. ODC était écrit dessus, sur les couleurs de certains drapeau qui flottait u au sommet de certains bâtiments. Lui tenant toujours une de ses mains, il l'entraina vers une terrasse non loin.

- Il semblerait que vous ayez ... soif... alors laissez moi vous offrir de quoi boire... J'ai ce qu'il faut pour payer de toute façon. dit-il en tapant sur écusson.

Eh oui, la vie de militaire était assez bien payée, et il avait en banque un excédent d'argent à faire pâlir certaines personne assez riche. Il risquait sa vie à chaque mission, alors il imaginait qu'on lui devait au moins ça. Il remarqua que depuis qu'il s'était assis à cette terrasse il lui tenait toujours la main. Il failli partir en arrière avec sa chaise quand il le remarqua. La chaleur des mains de la jeune fille était différente de la chaleur des combats, bien plus froide paradoxalement. C'était une sensation inconnue, mais gêner il lâcha la main.

- Pardon.

Le serveur vint prendre les commande et il commanda une limonade. Le soleil de plomb qui tapait sur l'île d'Uxellion avait refais sortir les jupes et les vêtements léger, bien que lui fusse toujours en chemise et en veste, et bien sûr en pantalon, lui ne ressentait pas les effets de la chaleur ambiante (ah le mouleux). Le serveur revenu les servir eut à la merveilleuse idée de rafraichir directement Omy en lui versant sa limonade sur la chemise... de ce fait, Omy l'ouvrit sans gêne pour la nettoyer, laissant à portée de vue un ventre plat et un sceau à 7 branches très complexe, pas un sceau fais par des amateurs. Une branche commençait à s'effacer, mais c'était très léger. Sa contenance semblait être pas non plus quelque chose de normal, pas avec un sceau qui semblait être créer pour retenir captif des choses envies de taille gargantuesque. Mais ces détails ne pouvaient être obtenue que par une mage ayant quelque connaissance en invocation ou en sceau. Il finit par le cacher, montrer son ventre le gênant plus que montrer un dessin dont il ne comprenait ni l'importance, ni la raison d'être.

- Je peux .. vous tutoyer ? Je m'appelle Oméga, mais je n'ai jamais aimer ce prénom... J'habite ici, et toi, tu viens d'où ?

Érèbe sembla faire une petite moue quand il la remis sur ses pieds, mais Omy ne le nota pas et ne le releva pas non plus. Elle était plus petite que lui, paradoxalement ,elle semblait (au moins mentalement) être plus âgée que lui... Physiquement il n'en savait rien. On lui avait dit qu'il était là depuis dix-sept ans. Bien qu'en vérité, il n'avait qu'un seul mois et quelques de souvenir. Il ne s'était jamais demander pourquoi il était là, ni qui était ses parents. A cette pensée quelque chose le révolta, le mit en colère. Mais il ne savait pas pourquoi; et cette haine brûlante disparue telle une explosion qui venait de se produire.

- Merci ... Lui dit-elle, sur un ton -il en était certain- légèrement teinté d'étonnement. C'était bien la première fois de toute sa vie que quelqu'un lui disait merci. C'était ... étonnant et à la fois burlesque. Mais cela le toucha légèrement, comme si elle venait de confirmer le fait qu'il était vivant. Mais d'un coup, il se rappela de chute. Il n'avait pas désactiver ses sorts de renforcement physique depuis qu'il avait failli heurter le sol avec la jeune fille, et avait peut-être fait mal à cette dernière en la relevant, il glissa donc un léger " Désolé si je t'ai fais mal.. " sur un ton légèrement emplie de remords. Il s'en voulait pas plus que ca, mais quand même, la dernière fois qu'il avait oublier de les désactiver, il avait dû soigner un bras cassé à un camarade de classe pendant un exercice. Il remarqua qu'elle semblait vaciller légèrement, et il compris quelque seconde que c'était parce que bien qu'il ne fut pas dans la moyenne, il pesait tout de même son pesant de kilos humains, et que sur les jambes de la brunette, cela avait dû lui couper la circulation sanguine, ce qui fit qu'il se sentit encore plus gêner. Il rougit un peu, d'ailleurs.

- Il semblerait que vous ayez ... soif...alors laissez moi vous offrir de quoi boire... J'ai ce qu'il faut pour payer de toute façon.

Mais alors qu'il l'entrainait déjà vers le restaurant, elle pointa du doigt son écusson, après s'être époussetée. Il promit en lui-même de lui expliquer après. L'entrainant dans les ruelles de la ville, ils eurent le temps de croiser des gens de toute sorte, certains élèvent le reconnurent aussi, lui, Omy l'introverti tenant la mains d'une fille ma fois plutôt charmante... Ce ne fut que plus tard quand il lui lâcha la mains qu'il sentait qu'à l'académie, ils allaient lui rappeler. Mais oui, elle était jolie, et c'était pas non plus quelque chose d'horrible de lui tenir la mains, cela en vint même à lui plaire légèrement. Elle marchait sur un pas saccader et lui d'un pas normal sans hésiter dans les rues qui lui étaient désormais familière. Derrière lui, il la sentait légèrement étonnée, encore une fois. Comment pouvait-il sentir cela sans la voir ? L'empathie. Oméga lui tenait la mains, il à côté d'elle, et elle était le centre de son attention, en plus de ce qu'il faisait. Oui, Omy était semblable à un animal, il ressentait les sentiments des gens auquel il pensait, surtout quand ils étaient proche. Mais à la différence des animaux, il avait un moyen de se faire comprendre, ce qui lui permettait parfois, à l'avance, de satisfaire les gens. En tout cas, il savait qu'il avait piqué son intérêt par cette capacité à ressentir les émotions d'autrui. Ensuite, ce qu'il ressentit eu le dont de semer le doute dans son esprit bien qu'il n'en fit pas part. Il semblait qu'elle détestait qu'on lui rende service car elle n'aimait pas avoir de dette... elle se trompait sur son geste, il voulait juste aider, et n'avais jamais espérer quoi que ce soit en retour. Même pas qu'il se reverrait un jour. Il s'arrêta brusquement avant de se retourner vers elle :

- Je veux vous inviter uniquement pour vous aider.... pas pour recevoir quelque chose en retour... dit-il en baissant les yeux, incertains. Il releva son visage et sourit : Venez, je vais répondre à vos questions une fois qu'on sera assis à une table. Surtout par cette chaleur, l'ombre nous fera du bien... dit-il en se remettant à avancer, en remettant son visage devant lui, histoire de ne pas tomber.

Ils arrivèrent bientôt face à un café, et il l'entraina sur la terrasse de celui-ci. Il remarqua aussi en retard qu'il passait du vouvoiement au tutoiement, ce qui était en soi une preuve du fait qu'il n'était pas quelqu'un de très à l'aise à l'oral, ou plutôt, qu'il était quelqu'un de trop renfermer sur lui-même pour oser tutoyer quelqu'un qu'il venait de rencontrer. Mais d'un coup, il entendit les pensées d'Érèbe : * Cette ville est vraiment superbe, hein ? * Il répondit alors tout naturellement :

- Biensûr que non, il y en à des plus jolies, notamment la capitale du Royaume de Soreim. Ah, oui... le royaume de Soreim est le nom du pays où nous somme. Cela avait était dit sans réfléchir, comme une réponse à une question qui aurait était dite. Encore aurait-il fallu qu'elle soit dite, n'est-ce pas ? Mais pour Omy, c'était si naturel, puisqu'un instant plutôt il l'avait entendue. Mais lui seul l'avait entendue, et elle n'avait rien dit, physiquement parlant. Et c'est à ce moment là qu'il remarqua pour la main, tiède, moite maintenant, douce, qu'il tenait. Il la lâcha vivement, gêner, et il sentit qu'elle le remarqua. Mais il était trop troubler pour réfléchir à ce qu'il ressentait d'extérieur et s'excusa :

- Pardon.

Il fixa ensuite, tout comme Érèbe, la même mains qu'il venait de tenir. Elle la fixait, l'air vague, devant son visage. Trop peu calme, il était incapable de savoir ce que pensait la brunette devant lui. Elle semblait ... triste. L'arrivée du serveur brisa le silence de la scène, et ils passèrent tout deux commande. Elle le fixa, ensuite, pendant le court laps de temps que mis le serveur à faire l'allée-retour avec les commandes; Le jeune homme au cheveux bruns ne put détourner le regard et rougit un peu, une réaction presque enfantine. Mais encore une fois, le serveur brisa la scène une seconde fois en le surprenant, elle et lui, puisqu'il renversa le verre sur le jeune garçon. Omy poussa un petit "ah", sous la brusque sensation de liquide froid qu'il reçu sur le torse alors que ses joues étaient un peu chaude, rouge, à cause du regard de son interlocutrice. Cette dernière par ailleurs laissa échapper le même "Ah" surpris que lui, et bien qu'elle eut saisi une serviette pour l'essuyer, Omy par réflexe, avait déjà ôter sa chemise. Le serveur fut doublement gêné (par son erreur et par l'attitude un peu étrange d'Omy) et parti chercher un autre verre après un "excuser-moi" qui semblait sincère.

La jeune fille pris une gorgée de son verre qu'elle recracha presque aussitôt quand il eut fini d'ouvrir sa chemise en grand. Le malheureux serveur fut partager entre la surprise et l'indignation, mais il posa le verre d'Omy et s'en alla sans dire mot, en laissant la note sur la table. Omy lui, fit une moue surprise, mais pris la chemise et posa sa mains sur les tâches qui disparurent une à une, et elle fut bientôt sec, à l'identique même de tout à l'heure, mais il ne la remis pas pour autant, ne pouvant sécher son propre torse, n'ayant pas trop envie de se "brûler" vif pour aller plus vite. Il se rassit alors un peu gêner car la jeune fille face à lui disséqua très rapidement le dessin sur son torse ; mais pour lui ce ne fut qu'un examen de son torse, et étant assez pudique, le cacha en se rasseyant. Il se demandait pourquoi elle avait recracher son verre, mais il demanda alors :

- Je peux .. vous tutoyer ? Je m'appel Oméga, mais je n'ai jamais aimer ce prénom... J'habite ici, et toi, tu viens d'où ?

Mais il se rendit compte que la fille devant lui titubait encore un peu après ce violent crachat de liquide. Elle essuya l'eau au coin de sa bouche avec sa manche, des petites larmes aux yeux, elle mis un peu de temps à répondre.

- É... Érèbe. Je m'appelle Érèbe.

- C'est pas un nom courant, mais j'aime bien ! dit-il en souriant d'un air naturel. C'est tout ? reprit-il sur un ton innocent. Vu que tu as l'air d'être arrivée ici, je vais t'expliquer où tu te trouve. Nous somme au nord des terres, au quartier général auxiliaire de l'Ordre du Crépuscule, l'organisation militaire pour laquelle je travaille en tant que soldat! Ici c'est la ville d'Uxellion, rattachée à l'académie du même nom; là où les recrues sont formées par les professeur. Le pays dont l'Ordre sert d'armée s'appelle le Royaume de Soreim, et il s'étend au nord du continent que tu peux apercevoir près des côtes sud de l'île. Loin au sud, se trouve l'empire, un pays voisin avec qui nous somme en guerre depuis quelque années à priori. Si tu veux aller dans l'empire, je te conseille par bateau, ca ira plus vite qu'à pied ou en véhicule, et tu n'aura pas à passer la frontière, qui est un endroit très tendue, puisque tout voyageur non répertorier risque de se faire tirer dessus à vu. Je te dis tout ca car tu as l'air nouveau et tout à l'heure je t'ai vu pointer mon écusson. Bienvenue à Uxellion en tout cas. Il pris une gorgée, haletant, après avoir enchainer son monologue. Il souriait d'un air innocent, et bien que ce put paraître incroyable pour "Erèbe", pour lui, tout ceci était normal et il avait enchainer sans interruption sa tirade.

HS - Attentions aux fautes : flemme de me relire.
~

- Je veux vous inviter uniquement pour vous aider.... pas pour recevoir quelque chose en retour...

Malgré les intentions qu'ils portaient, les propos d'Oméga n'eurent d'autres effets sur Érèbe que celui de la plonger dans l'embarras. Différent de la gêne, il se caractérisait par un fort sentiment de culpabilité : voilà exactement ce qu'elle aurait aimé éviter qu'il pense. Bien sûr que non, la brunette ne s'attendait pas à ce que cette personne lui réclame un dû pour l'avoir aidé. Cela l'aurait véritablement laissé sur le cul, car rien venant d'Oméga ne suintait l'intérêt. C'était simplement elle qui, par habitude, ne désirait pas être servie, et préférait rendre ce qu'on lui offrait. Aussi il ne serait pas impossible que si par le futur, ces deux crétinus soient amenés à se revoir, elle lui offre un coup à boire à son tour. Quoi qu'il en soit, les mots du jeune homme la poussèrent à baisser les yeux, qui jusqu'alors étaient planté dans le dos de son guide. Mais cela ne dura pas plus d'une ou deux minutes, car elle n'était pas très pessimistes et pensa que d'ici peu, elle aurait très certainement l'occasion de s'excuser et de s'expliquer à ce sujet.

Mais lorsque plus tard, elle eut cette dite occasion, la demoiselle la laissa s'envoler : assise avec lui à la table de l'une des terrasses, alors que le serveur venait de les apercevoir, elle laissa son intérêt s'envoler vers les cimes de la cité. Pensant à la splendeur de cette dernière. C'est là que son accompagnateur perturba ses songes, lâchant tout bonnement que non, cette ville n'était pas aussi impressionnante que la brunette semblait l'imaginer.

- Biensûr que non, il y en à des plus jolies, notamment la capitale du Royaume de Soreim. Ah, oui... le royaume de Soreim est le nom du pays où nous somme.

Attendez une seconde, venait-il de lire dans ses pensées ? La voyageuse ne put s'en rendre compte, car jusque là totalement absorbée par ses réflexions, elle pensa tout bêtement qu'elle avait pensé à voix haute, et était même prête à s'en excuser. C'est à cet instant que le grand brun relâcha sa main. Puis le serveur fit son entrée, commandant les boissons avant de disparaitre dans la large ouverture sombre, entrée de l'établissement. Elle aurait alors bien aimé lui demander pourquoi il portait les couleurs de l'Ordre du Crépuscule sur ses vêtements, mais il du les retirer après s'être fait aspergé de liquide froid, sucré et donc collant ... En effet, la chercheuse en herbe savait ce qu'était l'ODC ... dans le gros seulement. Elle en avait déjà entendu à plusieurs reprise, et avait même une fois croisé des Renégats blessés, fuyant un village supposé être sous la protection de ce fameux ordre. Elle se souvenait de tout cela, car l'un des Renégats s'était fait tranché le bras, et courrait quand même plus vite que ses deux camarades encore entièrement membrés. Le salaire de la peur, très certainement. Quoi qu'il en soit, on trouva une nouvelle fois le moyen de briser ses remémorations : alors qu'elle avalait calmement un trait de son verre dos, pendant qu'Oméga offrait une vision de son corps à qui souhaitait le voir, un dessin extraordinairement travaillé qui lui semblait étrangement familier, se révela sur le ventre du brunet. L'apparition de ce sceau, des plus impressionnant - car pas de doutes pour la jeune fille, il s'agissait bel et bien d'un sceau - lui fit recracher son breuvage, en plein sur le visage du pauvre serveur.

- Je peux .. vous tutoyer ? Je m'appel Oméga, mais je n'ai jamais aimer ce prénom... J'habite ici, et toi, tu viens d'où ?

- É... Érèbe. Je m'appelle Érèbe.

- C'est pas un nom courant, mais j'aime bien ! C'est tout ? Vu que tu as l'air d'être arrivée ici, je vais t'expliquer où tu te trouve. Nous somme au nord des terres, au quartier général auxiliaire de l'Ordre du Crépuscule, l'organisation militaire pour laquelle je travaille en tant que soldat! Ici c'est la ville d'Uxellion, rattachée à l'académie du même nom; là où les recrues sont formées par les professeur. Le pays dont l'Ordre sert d'armée s'appelle le Royaume de Soreim, et il s'étend au nord du continent que tu peux apercevoir près des côtes sud de l'île. Loin au sud, se trouve l'empire, un pays voisin avec qui nous somme en guerre depuis quelque années à priori. Si tu veux aller dans l'empire, je te conseille par bateau, ca ira plus vite qu'à pied ou en véhicule, et tu n'aura pas à passer la frontière, qui est un endroit très tendue, puisque tout voyageur non répertorier risque de se faire tirer dessus à vu. Je te dis tout ca car tu as l'air nouveau et tout à l'heure je t'ai vu pointer mon écusson. Bienvenue à Uxellion en tout cas.

Alors qu'il s'étouffait presque dans sa tirade sans fin, Érèbe laissa ses yeux vagabonder une fois de plus sur les divers monuments d'Uxellion ville. Elle avait passé quelques temps dans la forêt, qui selon elle était des plus intéressante, mais posé son œil sur la cité n'était pas mal non-plus. Lorsqu'il en vint à parler des différents royaumes, lui expliquant tout cela comme si elle venait d'un autre monde ou d'une dimension parallèle, la voyageuse se sentit un peu mise à nue : avait-il deviné juste en la regardant qu'elle venait de ... loin ? Quoi qu'il en soit, ses paroles sur le sort des voyageurs non-répertoriés la firent frissonner : être tiré comme un lapin ? Non merci ! Mais enfin il termina son monologue et, tout à fait charmant, lui faisait face avec son sourire innocent.

- J'aime mieux Oméga. Les prénoms ? Elle ne trouvait rien de mieux à répondre ? Enfin, les prénoms étaient aussi une sacrée histoire. Si aucun des deux n'aimaient le sien, chacun préférait celui de l'autre, et tous avaient leurs raison. En tout cas merci ! Même si je ne sais pas si je vais tout retenir, c'est vraiment gentil de me parler de tout comme ça. Il est vrai que bien peu de gens s'en serait donné la peine, pensa-t-elle. Puis elle laissa couler un temps. Tu ne devrais pas rester comme ça, tu vas attraper froid.

Agrippant l'une des serviette en papier qui trônaient sur la table, elle s'approcha de lui et commença à lui essuyer le torse. Même séché, il allait continué de coller : c'était de la limonade après tout. Quoi qu'il en soit, alors épongeait son tronc, l'un de ses yeux fureta en direction de son ventre, et donc, du drôle de tatouage. Détournant le regard, elle lui demanda avec énormément de curiosité :

- Dis, cette marque ... c'est quoi ?

HJ; Yah, vais faire court celui-là je crois ^^ (j'ai un ti truc à faire IRL assez important, déso)


- J'aime mieux Oméga. En tout cas merci ! Même si je ne sais pas si je vais tout retenir, c'est vraiment gentil de me parler de tout comme ça. Tu ne devrais pas rester comme ça, tu vas
attraper froid.

Omy n'avait jamais aimer son prénom. Il faisait trop sérieux, froid. Cela aurai pu être le nom d'un monstre cela ne l'aurai pas surpris. Mais très vite, elle fit quelque chose qui le rendit rouge tomate. Elle se leva, pour lui essuyer le torse. Il avait oublier de le faire, c'est vrai. Mais bon sang! Ses joues devinrent du feu, et son coeur se mit à battre à toute vitesse. Il commença à balbutier. Les gens les regardaient de façon très étrange eux aussi, certains murmuraient des "aucune gênes ces jeunes, de nos jours!". Certains commençaient même à confondre et à les mettre ensemble... ce qui fit que le sang se mit à battre violemment à ses tempes, tandis qu'il la regardait avec des yeux confus. Elle était très proche, avec sa serviette, à l'essuyer.. Elle était proche, trop proche pour certains client. Il fixait son regard qui se posa un instant sur le tatouage qu'il avait sur le ventre avant de s'en détourner pour regarder le visage pivoine d'Omy qui avait la bouche entre-ouverte. Elle lui demanda alors :

- Dis, cette marque ... c'est quoi ?

- J-je sais pas... On m'as dit de pas y toucher ni de m'en soucier quand je me suis réveiller à l'hôpital... Je me souviens de rien avant ni d'où je viens... dit-il hésitant, gêner par la proximité et l'attitude de la jeune brunette, décidément sympathique, mais ne se souciant visiblement pas du regard des autres.

HS : Je vais plutôt te remercier pour ça tu sais. :'D
~

- J-je sais pas... Balbutia-t-il.

Continuant d'essuyer le torse maigrelet d'Oméga, la brunette semblait étonnamment calme malgré le rouge flambant qui colorait les joues du son locuteur. À vrai dire, à cet instant elle se concentrait plus sur les paroles que sur ses actes ou le brouhaha ambiant. Elle tenait vraiment à savoir d'où lui venait cette marque, si bien qu'elle ne le lâchait pas des yeux. Même lorsqu'elle se tourna pour prendre une autres serviette, y reversant un peu de son eau afin de l'appliquer sur le tronc collant de l'adolescent, elle n'arrêta pas de le fixer.

- On m'as dit de pas y toucher ni de m'en soucier quand je me suis réveiller à l'hôpital... Je me souviens de rien avant ni d'où je viens...

Déposant tranquillement la serviette trempée sur Omy, elle laissa cette dernière lui échapper des main et elle glissa le long de son buste. Il ne savait donc rien au sujet de ce dessin sur son abdomen, parce qu'il ne savait rien de lui ... tout court. Cette nouvelle l'étonna un peu, elle resta immobile, à le fixer dans le blanc des yeux pendant quelques secondes tout au plus. Puis elle rattrapa le bout de papier trempé qui devait lui glacé le corps, et le jeta, comme ça, d'un coup vif, par dessus son épaule. Il s'écrasa avec force sur le crane de l'un des clients de la table voisine. Ça lui apprendra à s'occuper de ce qui ne le regarde pas.

- Tu ne sais rien ... ni à propos de ça, ni à propos de toi ?

Ses mirettes étaient rondes.Ce garçon portait un sceau des plus intrigant à même la peau, et il ignorait tout simplement, et ce que c'était, et d'où ça lui venait ? Résumons un peu la situation, Oméga était un jeune soldat de l'Ordre du Crépuscule qui, après s'être éveillé dans un hôpital, ne se souvenait de rien le concernant, et portait sur son ventre un sceau qu'on lui a gentiment ordonné d'ignorer. La situation de ce bonhomme était encore plus louche que celle de la voyageuse, tant et si bien qu'elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle ignorer son cas, le remercier de l'avoir sauvé et invité, puis lui dire adieux et retourné à ses recherches sur la faune locale, ou bien lui dire que ce machin sur son bidon, ça n'était certainement pas pour faire joli ?

- Tiens, tu peux remettre ta chemise maintenant.

Il était à peu près sec, presque pas collant, mais il sentait le sucre. La brunette laissa son postérieur retomber sur sa chaise, et son regard dérivé au loin. L'air songeur et perdu dans le vide, elle se mit à lui parler d'une voix détachée.

- Et ça te gêne, de ne pas te souvenir ? Qui sait, peut-être que la situation ne le dérangeait pas plus que ça. Peut-être que cette ignorance n'était pas une mauvaise chose, il semblait avoir acquit beaucoup de savoir depuis son éveille, de plus, il avait l'air de s'être plus ou moins intégré à son actuel cadre de vie.

- Tu ne sais rien ... ni à propos de ça, ni àpropos de toi ? dit-elle. Et lui, il acquiesça du visage. Enfin, il ne savait pas ce que c'était, mais il savait qu'on lui avait dit de s'en servir. Dis comme cela, c'est à ni rien comprendre n'est-ce-pas ? Et pourtant, lui il avait su comprendre et mieux s'en servir. Le projet "Oméga". Devait-il lui en parler ? Elle avait l'air d'en savoir bien plus que lui sur le tatouage qu'il portait sur le ventre que lui. Il hésitait quelque peu.

- Tiens, tu peux remettre ta chemise maintenant. conclut-elle. Il obéit sans broncher, mais la regarda un peu surpris. Elle semblait avoir changée suite à la vision du dessin. On lui avait interdit d'en parler, mais il voulait savoir ce que c'était. Pendant ce temps, il avait perdu son teint rouge et était devenu plus .. grave ? Il ne collait presque plus mais sentait toujours le sucre. Il la regarda, toujours un peu surpris par ce changement d'attitude. Avant qu'elle ne dise ces mots :

- Et ça te gêne, de ne pas te souvenir ? Ces mots raisonnèrent en lui, et sembla raisonner comme une vitre éclater. Il sentit une horrible sensation. La sensation d'avoir tout perdu. La haine. Pourquoi ? Pourquoi avait-il envie de se venger ? Se venger de quoi ? De qui ? La sensation de ne plus être quelqu'un, mais la façade d'une autre. Etait-il vraiment Oméga ? Etait-il un soldat qui avait été retrouver dans une prison renégat ? Jusqu'à maintenant, personne n'avait mis en doute cette chose. Elle était la première à avoir permis le doute. Il tourna lentement la tête. Ses iris étaient devenu bleuâtre.

- Bien sûr que si, ca me gêne! avait-il dit, sur un ton exaspérer, qui tranchait avec le ton enfantin. Ici, il n'y avait plus d'innocence. Sa tête lui faisait mal et il ne comprenait plus rien. Il sentait qu'il avait tout perdu. A l'intérieur de lui, il sentait une fureur sauvage... La voix... Cette voix qu'il avait entendu la dernière fois ... elle hurlait de rage. Et dans cette immense et sauvage fureur, une autre personne criait sa colère. Et ces deux sentiments lui donnaient mal au coeur. L'une était purement dirigée contre les êtres humains. L'autre face à ceux qui avait fais quelque chose. Il posa quelques pièces sur la table, remis sa veste, se leva et avança vers l'académie, un grand bâtiment entourée de quatre énorme mur, qui possédaient moult-tourelle. L'entrée était gardée nuit et jour. Il se retourna vers Erèbe, et avança ensuite vers elle... Omy avançait une mains sur le crâne, car ce dernier était hautement douloureux.

- Tu sais quelque chose là dessus... non ? Alors ... viens avec moi ... Il faut ... qu'on parle sur ce truc. dit-il en lui prenant la main. Mais ici, c'est impossible ... trop d'oreille ....

Sur ce, ils se téléportèrent une nouvelles fois. Mais cette fois-ci, c'était de la téléportation longue distance. Vers la forêt.