Clumsiness KILLS. {Libre.

Tranquillement en train de se diriger vers l'entrée (qui en l'occurence pour le garçon était plutôt la sortie, mais tout dépends du point de vue. Il est d'ailleurs assez philosophique de se demander comment on peut appeler le même point entrée et sortie selon le sens dans lequel on le prends,pas de pensée obcène à ce point là du raisonnement toujours est-il que...*ZBAF*) et de philosopher en tenant simplement entre ses dents un morceau de pain avec un goût de melon, connu sous la dénomination de pain melon, un garçon aux cheveux blonds mi longs et aux grans yeux verts venaient d'assister à toute la scène.
Il était rester complètement figé. Son pain tenait encore en équilibre dans sa bouche, ses yeux à moitié fermé était absolument, totalement blazé. Il était afligé. Vous savez le genre d'affliction qui se traduit généralement par une goutte de sueur et l'air de dire, mais c'est qui celle là.

Bref, le fait était que le garçon restait là au milieu de l'allée à fixer la serveuse comme si elle était un alien venu d'une autre planète. Et dire que la journée avait bien commencée. Quelquechose lui disait qu'elle allait moins bien finir. Pitié qu'elle ne lui parle pas. Pitié qu'elle ne lui parle pas. DAns ce cas il aurait peut être mieux valut qu'il arrête de la fixer comme un animal rare...

Lysandre était resté complètement atteré pendant un instant avant que ses sens ne lui reviennent. Pourquoi avait-il fallut que ce soit lui qui soit là dans ce couloir à ce moment là ? Il devait juste sortir pour récupérer sa "commande"... En ce moment, il avait toujours, toujours, toujours FAIM. Sans savoir pourquoi. Et il se fichait pas mal de savoir comment et ou il aurait à manger du moment qu'il en avait. Et puis d'abord c'était quoi une "commande" ? Un garde du QG l'avait fait pour lui à partir du dernier chose machin truc électronique qu'il avait réussit à se procurer. Il avait du mal à imaginer que cela permette d'avoir quelque chose à se mettre sous la dent mais pourquoi ne pas essayer. Revenant peu à peu à la réalité, il tenta alors de réponde à la question que posait la serveuse de sa voix momotone et froide habituelle. Je dis bien, tenta. Car le son qui sortit de sa bouche ressemblait plus à :

Ouh Ehhe aHH Eu. EuH Euh Ai UUUH... Aif eeeh ouuouhu Aaaii euh ichi ?

Et oui il avait toujours son pain melon dans la bouche et il ne lui serait pas venu à l'idée une seule seconde que cela puisse altérer ses compétences de communications. Il la regardait comme si il venait de dire la chose la plus normale au monde et qu'il attendait une réponse.

(désolé pour l'absence j'étais en vacance XP^^)

Lysandre lui jeta un autre regard atterré. Cette fille parlait bizarrement, est ce que ses fonctions cognitives avaient un problème ? Non, ce n'était pas ça l'instant d'avant elle parlait normalement. Instinctivement, il finit de manger son bout de pain d'une bouchée et commença à observer la fille sous toute ses coutures. Absolument toutes... XP, rapidement et méthodiquement... Elle était bizarre. En réalité n'importe quel observateur extérieur serait arrivé à la même conclusion : Le cinglé du coin, c'était lui. Mais Lysandre se décida finalement à parler. Sa voix glaciale autrement plus élégante une fois privée de son appendice étouffant :

Vous êtes un genre d'araignée en fait...

Le garçon avait en fait décidé d'abandonner toute sorte de forme de politesse. Que ce soit la réponse au salutations ou se présenter dans les règles de l'art... Il avait simplement analyser les faits d'une manière rationnelle. Une fille qui marche sur les murs et qui aime les mouches ne pouvait être rien d'autre qu'une araignée. Une lueur de fierté brillait dans ses yeux. En fait il était vraiment convaincu de ce qu'il racontait et il était fier de sa démarche intellectuelle...

En tout cas, elle avait l'intelligence d'une araignée pensa Lysandre. Dans as tête dans un casier obscur, il casa l'idée qu'il s'agissait bel et bien d'une dangereuse et horrible araignée en face de lui. Il devrait se montrer très prudent avec elle. Il devait la traiter avec des baguettes et prendre moult précautions avant qu'il puisse ne serait-ce que faire état d'une quelconque demande. Un, se présenter, ça valait mieux si il ne voulait pas se faire manger tout cru.

Alors que dans sa tête, tout ce raisonnement passait en revue les divers moyens de se barrer en courant, (Remarque : se barrer en courant est déjà un moyen en soi...) son visage impassible déclarait :

Je m'appelle Lysandre, et vous ?

Elle pouvait bien lui dire son nom, de toute façon, il ne s'en rappellerait pas, il avait une mémoire de poisson rouge. Sauf pour ce qui l'intéressait, mais si ça trouve, il se rappellerait son nom parce qu'elle était potentiellement dangereuse. Peut-être qu'elle était un agent ennemi ici en couverture ? Peut-être que la responsabilité de protéger les Lames lui incombait, il devait être très prudent....

Lysandre prit une seconde pour enregistrer toute les informations... Puis, il l'interrogea de son regard froid et mystérieux. En fait, il était aussi mystérieux pour lui que pour les autres. Lysandre était absolument incapable de comprendre ce qu'était une expression, alors son visage de cire ne pouvait absolument pas en transcrire une... Il pouvait cependant répondre à ses interlocuteurs avec un naturel déconcertant pour la plupart des gens. Bref, je me suis un peu écarter du sujet là...

Mademoiselle Maimaisala (visiblement le garçon avait aussi du mal avec le concept de surnom...XP), ça sert quoi une serveuse ?

Lysandre avait vraiment beaucoup de choses à apprendre. Mais en l'occurrence, plus que de la curiosité, c'était de la suspicion qui coulait dans sa voix. Une serveuse ? Il n'avait jamais entendu parler de ça, donc c'était dangereux. Dans un coin son cerveau avait déjà fait le rapprochement entre service de livraison et serveuse, mais Lysandre ne l'entendait pas de cet oreille, c'était trop simple et il n'aimait pas tout ce qui était trop simple, plus les choses sont simples et plus elles sont ennuyeuses, alors il les compliquaient toujours, raison pour laquelle les gens se torturait l'esprit à suivre son raisonnement même lorsqu'il l'exprimait à haute voix, pour vous dire...