DONNÉES GÉNÉRALES
Nom : Oeran
Prénom : Neisha
Âge : 16 ans
Race : Humaine
CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
Classe : chasseur/magicienne
Niveau de combat : C
Physique : Un mètre soixante de nerf, une taille élancée bien assortie à sa langue acérée, un visage bien taillé, des traits fins durcis par un caractère froid et agressif. Des cheveux châtains coupés courts encadrant des pomettes légèrement hautes.
Si l'on ôte l'aspect grossier de ses vêtements, elle porte l'attirail classique du voleur qui cherche à cacher au reste du monde sa condition misérable: c'est à dire la rituelle cape à capuche grise rabattue sur le visage. Mais qui sait, le style y est aussi sûrement pour quelque chose: deux yeux fauves, des iris jaunes fendus d'une pupille encre qui brillent dans le noir, c'est toujours effrayant. Tout comme le peuvent être deux canines reluisantes dans les ténèbres et dont l'aspect sanguinaire sied parfaitement à cette maîtresse du sang.
Caractère : Dire de cette jeune fille qu'elle est acérée et réactive est une analyse réductrice de son caractère froid, laconique, de ses airs sauvages, agressifs et de sa méchanceté naturelle. Il faut dire que le retour à l'état bestial de l'adolescente a porté des fruits négatifs sur sa sociabilité qui de toute façon avait toujours été réduite à ses parents. Ses répliques sont toujours ... incalculées. Assez ... violentes, mais malheureusement trop souvent réaliste. Neisha a developpé la capacité de savoir toucher là où ça fait mal sans vraiment le faire exprès. Disons que c'est plus un mécanisme d'auto-défense doublé d'un incroyable sans-gêne. Son côté indifférent au malheur des autres et aux états d'âmes des autres humains en dehors des siens la rend donc un tantinnet désagréable. Tout comme sa tendance à ne pas hésiter à dire ce qu'elle pense quand elle le pense. Parfois même avant.
HISTOIRE :
Durant toute son enfance, et donc une grosse partie de sa vie, Neisha vécu dans une campagne reculée, un petit village de réactionnaire situé à trente kilomètres d'un nexus. Ses parents, deux fermiers respectables et dont l'existence modeste ne semblait pas le empêcher d'être heureux, élevèrent leur fille dans un climat de quiétude, éloigné de la guerre et de l'agitation de la ville.
La vie se rythmait donc entre élevage et ... élevage. Des vaches à cornes réputées pour produire un lait crémeux à souhait et une viande tendre au goût naturellement salé. Ce qui bien sûr était faux, mais les commerçants sont tous les même.
Un jour ,alors que Neisha s'occupait d'une vache, celle-ci la blessa. Le sang se mit à doucement couler hors de la plaie, goutter sur ses flancs, ses sabots, avant d'imbiber l'herbe. Neisha aurait pourtant juré que le liquite vermeille chantait. L'appelait.
Inquiète, elle découvrit cependant rapidement auprès de sa mère qu'elle n'était pas complètement folle (en effet, le comportement alarmant de sa fille avait alerté la quinquagénaire, notemment le jour où elle l'avait apperçue en train de hurler à un steack qu'elle allait le sauver de l'incinération et préserver sa fraîcheur. Bon, elle avait aussi essayé de ne pas le prendre pour elle et essayé d'occulter son don pour tout cramer en cuisine ... mais ceci n'est pas le sujet).
Suite, donc, à plusieurs incident, la mère de la petite fille, décida de lui enseigner la magie du sang. Les dangers, surtout les dangers, puis les avantages de ce pouvoir. Pouvoir qu'elle devait maîtriser avant de commencer à faire tout et n'importe quoi et tuer n'importe qui sous le coup d'une émotion forte.
Neisha se forma lentement, année après année, au maniement du sang. S'entraîner à la pratique était très difficile, et ce fut à cette période que Neisha se tourna vers la chasse. Il s'avéra que la petite de neuf ans possédait un indéniable don à traquer une proie et à la descendre joliement une balle entre les deux yeux. Elle était clairement promise à un avenir brillant des les forêts du coin et à devenir la future plus grande collectioneuse de trophée de chasse.
Mais cette aptitude formidable devint rapidement pour elle le paradoxe de son existence. Comment prétendre aimer et respecter les animaux si c'était pour les tuer de sang froid afin de pouvoir faire des expériences avec leur sang ?
Elle finit donc pas cesser totalement et ne chercha plus à persévérer dans la maîtrise de sa magie pour s'orienter plus précisément sur la pratique des armes. La défense au corps à corps. Car malgré tout, le goût du sang lui restait, s'accrochait à elle comme une sangsue à son âme.
Mais ce monde parfait, où, à défaut d'être parfait, trop rose pour continuer à l'être, devait s'écrouler.
Elle avait onze ans lorsqu'arriva le drame de toute son existence.
Elle était partie effrayer un loup qui rodait dans le coin depuis plusieurs semaines (et semblait s'être dangereusement entiché de leur meilleure vache à corne) son fusil de précision solidement accroché dans le dos et l'arme de sa mère suspendue à la chaîne qu'elle attachait autour de sa taille. Elle avait bifurqué lorsqu'un cri strident avait retenti dans son dos. Puis avait courru plus vite qu'elle ne l'avait jamais fait vers la bâtisse en flamme. Sa maison. Un brasier. Ses parents. Un brasier.
Sa vie. Un enfer.
Une journée. ce fut le temps qu'elle resta, à genoux, alors que la neige commençait à recouvrir la contrée, les arbres, les restes calciné. Sa décision était prise, à l'aube du jour suivant.
Elle survivrait.
Se rappelant d'un grotte perchée dans une colline proche, au fond de laquelle remuait les eaux d'un lac souterrain, elle établit un campement dans cet endroit à l'abri du vent, du blizzard.
Du feu.
Un campement.
Sa maison.
La majeur partie de ses journée durant les mois qui suivirent furent la chasse, la cueillette, le pistage. Elle affrontait n'importe quel animal, tant qu'il y avait de la chair, du sang à utiliser. Le troisième mois vint. Plus de balles. Elle sortit la fine lame de sa mère.Elle la lui avait forgée un peu avant le drame. Une sorte d'aiguille des minutes basée sur le modèle de l'horloge de leur salon: un artefact finement ciselé et dont la garde s'avérait être un cercle coupé en deux par une barre qui officiait de poignée. Une épée d'acier à la couleur d'obsidienne, avec comme inscription runique en blanc: le sang, "fleuve chaud qui mène à la mort".
Une épée sacrificielle.
Trois ans durant, elle survécut sans relâche.
Un soir, alors que le ciel étoilé brillait d'une lueur surnaturelle, à la lumière blafarde des deux lunes, elle reconnut une jeune louve grise. La même louve que celle qui l'avait sauvé indirectement de l'incendie. Celle-ci avait une patte transpercée d'un morceau de bois. L'orage de la veille avait visiblement eu raison de son agilité....
La jeune fille s'approcha doucement et retira l'écharde de la patte d'un coup sec. L'animal laissa échapper un gémissement. Il était faible.
Une proie.
Neisha le souleva, non sans difficultés, et l'amena doucement vers la caverne. Elle nettoya la plaie, appliqua les soins qu'elle connaissait, herbes diverses, bandage de tissu. Après des heures d'inactivité, le loup se réveilla.
Les yeux jaunes se rencontrèrent.
Les canines brillèrent à la lueur blafarde de la lune.
La louve baissa les yeux.
Le visage menaçant de la jeune fille s'illumina d'un sourire enfantin tandis qu'elle passait une main dans la longue fourrure de la bête.
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Le sanglier s'avance lentement vers l'appât.... dans ce petit lit de rivière, emplis par les feuilles d'automne, deux yeux de fauves l'épie avec ardeur, à travers des buissons. Il s'approche de la viande... lentement... il la renifle...
Un bond. Le prédateur est sur lui, un puissant coup, et l'animal est déséquilibré. un coup de griffe à la gorge, et un chaud jet de sang s'échappe de l'entaille. La jeune fille s'approche du cadavre. Elle prend un peu de sang dans un petit récipient vaguement taillé, et se couvre de tatouages aux allures runiques avant d'en boire le reste.
Deux yeux noisettes épient la jeune fille. Tandis que le loup se rassasie de la chair du cadavre, la jeune fille s'éloigne pour tracer tranquillement un sceau ensanglanté dont elle pourra enduire sa lame. Soudain, un bras fort l'enserre à la taille et la soulève. De surprise, son épée lui tombe des mains. Les premiers réflexes surviennent.
- Lâche moi sale... inconnu ! Pauvre bouse ! Salle porc !
- Wow, du calme! répond une voix grave. Je ne suis pas là pour te faire du mal....
- Alors pourquoi tu m'as pris par surprise et tu m'a soulevée ?
- Je sais pas, mais quelque chose me dit que tes pratiques morbides y sont pour quelque chose...
- Lâche moi.
- Okay, okay...
L'inconnu la lâche doucement. Elle fait un bond en avant, et dégaine sa lame, tout en se retournant.
Devant elle se tient droit un jeune homme d'une vingtaine d'année, aux cheveux blonds et aux yeux verts. Il porte un pistolet à impulsion à la ceinture et un couteau. Son visage, serein, souriant, paraît néanmoins sérieux.
- Alors petite, qu'est ce que tu fais là, dans ces ... euh ... haillons?
- Ca te regarde? répond t-elle dédaigneusement.
- Un peu.... le village est investit par nos forces en ce moment même, on a ordre de regrouper tous les civils...
- Attend... t'es....
- Un renégat ? Ouais. Pas de chance... mais bon, je te préviens tout de suite, oublie les préjug....
- J'ai pas de préjugés contre vous. Je vous ai vu à l'oeuvre. Vous faites votre boulot, et c'est tout.
- Dans ce cas, tu viens avec moi sans rouspéter ... faudrait pas que je ... t'endorme en plus pour t'amener à la division...
Elle jette un regard vers la grotte, à demi visible. une seconde d'hésitation.
- Laisse moi aller chercher mon fusil et je suis à toi. Chasseur ou pas, toujours du bon sens, hein.
Puis elle porte ses mains à sa bouche, et siffle longuement.
- Koraaaaa!
La bête émerge des fourrés, la bouche ensanglantée.
- On y va.
Elle remonte lentement, prend son fusil, et redescend doucement vers le jeune homme.
- On peut y aller.
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La jeune fille était impressionnée. Une immense colonne de char s'étendait sur plus d'1 kilomètres, des soldats à n'en plus finir. Tous convergeaient vers un même points: Cerob.
- On va investir la ville, et là tu sera placé avec le reste des civils...
- Ouais ... tu t'appelles comment?
- Jack. Jack Aylant
- Eh bah... hum ... merci ... euh ... Jack.
- De rien, fit il en souriant.
- Et tu es?
- Neisha. je viens D'Arias.
- Ah? et tes parents?
- Morts.
Silence. le jeune homme murmura:
- Navré...
- Bah....
- Et qu'est ce que tu faisait seule dans la forêt comme ça?
- J'ai appris à me débrouiller. A survivre ...
Elle se tut.
- Il n'y a pas comme un bourdonnement bizarre ?
Le jeune homme fit volte face. Des points noirs apparaissaient à l'horizon.
Un hurlement survint de l'autre côté de la colonne.
- DRONES!
Les points grossissaient au fur et à mesure... jusqu'à ce que deux lumières blanches ne s'échappent de l'un des points.
- A Terre! cria Jack.
Il prit la jeune fille, l'enserra de ses bras. Un projectile percuta un char à 20 mètres d'eux, qui explosa en une gerbe de feu. La jeune fille entendit un bruit significatif.
De la chair transpercée.
Elle leva les yeux. Jack crachait du sang.
- Me...rde...
Il se releva tant bien que mal. Une série de drones livraient bataille dans sur le chemin, quelques éclaireurs des lames, les assaillants, et les drones de combats aérien des renégats, plus nombreux. La jeune fille regarda le combat évoluer dans le ciel. Jack s'assit lentement sur un bout de métal calciné.
- Super début de mission ... oh ... merde.
Un drone venait d'être touché et fonçait droit vers leur direction...
- Cours!
La jeune fille se releva et partit dans le sens de la colonne de char. Le drone percuta le sol. L'explosion la projeta en avant et sa tête cogna un débris, puis tout devint noir.
La jeune fille se réveilla dans un petit lit. La première chose qu'elle fit fut de jeter un regard circulaire, précis, prenant en compte chaque détail. Une chambre d'hopital, à en juger le matériel. Kora dormait à ses pieds. Elle s'exirpa lentement du lit, et descendit. Une immense salle s'étendait devant elle, ou des centaines de blessés étaient pris en charge par une myriade d'infirmières diverses. L'une de ces infirmières l'aborda.
- Vous allez bien?
- Oui, je cherche un certain J-jack Aylant....
- Ah, le 364 ... par là.
Elle la mena vers un lit, ou était allongé Jack, dormant paisiblement. Elle se tourna vers l'infirmière.
- Combien de temps depuis l'attaque des drones?
Une demi douzaine d'heure....
- La vache....
Le jeune homme ouvrit un oeil.
- Tiens, ma sanguinaire préférée...
- T'es vraiment taré ... te jeter sur moi comme ça...
- Bah ...
Elle se mit à genoux devant le lit et posa doucement sa tête sur la poitrine du jeune homme.
- C'est chaud ... confortable ...
Elle ferma doucement les yeux. Le jeune homme sourit, silencieux.
Puis, un jeune garçon blond entra lentement dans la salle, un fusil mitrailleur à la main.....
Informations complémentaires :
PARTIE HORS-JEU
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